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1909
Suite à un accident de voiture de sa mère, Mireille
Balin naît prématurément (2 mois en avance),
à Monte-Carlo, le 20 juillet 1909 (certaines sources disent
1911). Sa famille est aisée, son père est journaliste
à La Tribune de Genève. Elle suit des études
secondaires à Marseille, puis dans un pensionnat chic à
Paris, avenue Victor Hugo. Elle apprend l’italien, l’allemand,
l’anglais, le piano au conservatoire, pratique l’équitation.
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1930
Mireille
Balin est mannequin chez Jean Patou, puis chez Martial et Armand.
Défilés, couvertures de magazines, publicités…
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1931
Premier
petit rôle dans VIVE LA CLASSE, un film de Maurice Cammage.
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1932
Février
: Mireille Balin est contactée par Georg-Wilhelm Pabst, qui
l’a vue dans une publicité, et lui propose un rôle
dans son nouveau film, DON QUICHOTTE. Le tournage a lieu dans les
environs de Nice, avec Fédor Chaliapine (chanteur d’opéra
russe) dans le rôle principal.
Troisième film : VIVE LA COMPAGNIE, de Claude Moulins, puis
LE SEXE FAIBLE, de Robert Siodmak, avec Pierre Brasseur.
Mireille Balin mène une vie mondaine : l’Opéra,
la Coupole, le Fouquet’s, Maxim’s, …
Elle a une liaison avec Victor Younki, dit Young Perez, boxeur d’origine
tunisienne et champion du monde poids mouche 1931. •
1933
Octobre
: rencontre avec Raymond Patenôtre (1900-1951), milliardaire,
homme politique, futur ministre et propriétaire de journaux,
avec qui elle débute une liaison passionnée.
Tournage de ADIEU LES BEAUX JOURS, de André Beucler et Johannes
Meyer, avec Jean Gabin et Brigitte Helm. |
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1934
Mireille Balin emménage au 47 rue Spontini (Paris 16e).
Voyages en Europe (Grèce, Italie, Espagne, Portugal, Angleterre,
…) et en Egypte.
Tournage de SI J’ETAIS LE PATRON, sur un scénario de
Jacques Prévert, avec Max Dearly et Fernand Gravey. Le film
remporte un énorme succès.
ON A TROUVE UNE FEMME NUE, film de Léo Joannon où
Mireille Balin apparaît réellement nue.
Elle passe une audition pour jouer au théâtre, dans
une pièce d’Edouard Bourdet, mais c’est un échec.
Voyage au Maroc, raconté dans Cinémonde (n° 343,
16 mai 1935. Maroc, Voyage au Bout du Soleil).
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1935
Tournage de MARIE DES ANGOISSES, de Michel Bernheim, puis LE
ROMAN D’UN SPAHI, toujours de Michel Bernheim, d’après
Pierre Loti.
Rencontre avec Julien Duvivier, qui lui propose un rôle (la
Berbère) dans La Bandera. Des problèmes de santé
l’obligent à refuser le rôle, repris par Annabella.
Tournage de JEUNES FILLES DE PARIS, de Claude Vermorel, avec Michel
Simon.
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1936
PEPE LE MOKO, chef-d’œuvre de Julien Duvivier, avec
Jean Gabin. Liaison avec Gabin. Le film est un immense succès,
Mireille Balin devient une star.
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1937
GUEULE D’AMOUR, avec Jean Gabin, chef-d’œuvre
de Jean Grémillon, sur un scénario de Charles Spaak,
d’après le livre de André Beucler. Le tournage
à lieu à Berlin, où Jean Gabin manque d’étrangler
réellement Mireille Balin dans la scène finale. Nouveau
succès. Mireille Balin incarne désormais la vamp,
la femme fatale.
Elle rencontre Tino Rossi, et débute une longue liaison avec
le chanteur, qu'elle accompagne à l'écran dans NAPLES
AU BAISER DE FEU, de Augusto Genina, avec Michel Simon et Viviane
Romance.
En octobre, Mireille Balin est à Hollywood. Elle signe un
contrat avec la MGM, mais aucun projet ne se réalisera.
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1938
Février : rupture du contrat avec la MGM. Mireille Balin
retourne à Paris avec Tino Rossi, et emménage avec
lui Boulevard Suchet, à Paris.
Elle tourne LA VENUS DE L’OR, de Charles Méré
et Jean Delannoy.
Elle achète une villa de 20 chambres à Cannes, qu’elle
baptise Catari, titre d’une chanson de Tino Rossi. La villa
a eu 3 propriétaires : 2 se sont suicidés, le 3e s’est
ruiné au jeu...
Tournage à Rome de TERRE DE FEU, de Marcel L’Herbier,
puis CAPITAINE BENOIT, de Maurice de Canonge.
Elle mène toujours une vie mondaine, luxueuse, ternie par
ses scènes de jalousie avec Tino Rossi.
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